Les Coteaux








Circuit n° 1
Au départ de Guérande ou de La Turballe, cet itinèraire vous emmène à la découverte de l'or blanc qui assura la prospérité de la Presqu'île de Guérande et qui fait encore sa renommée aujourd'hui.
En empruntant le coteau, vous surplombez les marais salants et profitez d'une vue panoramique sur Le Croisic et son traict.
Une balade entre mer et océan, sur 13 km.
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En empruntant le coteau, vous surplombez les marais salants et profitez d'une vue panoramique sur Le Croisic et son traict.
Une balade entre mer et océan, sur 13 km.
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- Informations Pratiques :
Durée 3h15
Distance 13 km
Départ Guérande ou La Turballe
Arrivée Guérande ou La Turballe
Accès Autour des remparts, entre la porte Vannetaise et la porte Bizienne
Balisage Jaune
Point 1 - Guérande et ses remparts
GUERANDE
GUERANDE
Commencée au XIV ème siècle, l'enceinte dans son aspect actuel s'étend sur 1 300 m ; elle est percée de quatre portes aux 4 points cardinaux : Saint-Michel à l'est, Vannetaise au nord, Bizienne à l'ouest et de Saillé au sud. En 1848, une ouverture supplémentaire est ouverte au sud-ouest des courtines : c'est la poterne du Tricot. Les remparts sont classés au titre des monuments historiques depuis 1877.
Point 2 - L'église de Trescalan
Lieu-dit faisant aujourd’hui partie de la commune de La Turballe, Trescalan était au Moyen-âge, alors que La Turballe n’existait pas encore, l’une des six frairies de la paroisse de Guérande. La frairie de Trescalan, comme celles de Saillé et la collégiale Saint-Aubin de Guérande, reçurent au XVIe siècle une couronne des mains de la duchesse Anne de Bretagne, récemment devenu reine de France. Seule celle de Trescalan, en bronze, fut conservée. Jadis portée lors des mariages, elle est aujourd’hui présentée au public à la mairie de La Turballe. Au-delà de la couronne, le randonneur retiendra la possibilité de monter sur le clocher de cette église, construite au XIXe siècle. Venu à bout des 110 marches, il appréciera, du haut des 45 mètres au-dessus du niveau de la mer, un panorama exceptionnel sur le littoral.
Point 3 - Les villages paludiers
La balade se poursuit sur le versant sud du coteau de Guérande où s’égrènent les fameux villages paludiers. Sis au bord des salines, ils accueillent le randonneur par leur plus typique profil. Petites constructions ramassées, bâties de pierres de granit parfois enduites, parfois apparentes, les maisons paludières comportent souvent un étage de comble éclairé d’une lucarne dite « guérandaise ». Celle-ci se reconnaît à la forme de son fronton, triangulaire et orné d'une boule au sommet. Reflétant les rayons du soleil, les toits d’ardoises et leur forme concave, nommée « coyau », ajoutent au pittoresque des lieux.
Point 4 - Le coteau
Le coteau de Guérande, qui culmine à 61 mètres d’altitude, est parallèle au sillon de Bretagne, au Nord-Est, et à la presqu’île du Croisic, Sud-Ouest. Ensemble, ces formations granitiques dessinent trois marches descendant vers l’océan. Sur le versant sud du coteau, les Guérandais cultivaient autrefois la vigne. A l’époque médiévale, le vin produit était vendu et transporté par la mer vers l’Aquitaine et l’Angleterre, depuis les « ports » guérandais qu’étaient alors Sissable et Congor. Comme toutes les boissons, le vin était taxé en entrant et en sortant du « terrouer », le domaine guérandais du duc de Bretagne. Cette taxe, nommée « billot », servit à financer la construction des remparts de la cité. En recul dès la période révolutionnaire, le vignoble guérandais souffrit grandement l’épidémie de phylloxera du siècle suivant, puis du manque de reconnaissance de sa production. Il en subsiste aujourd’hui trois hectares, contre encore 1000 au XIXe siècle.
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