Immiscez-vous dans les villages paludiers...
Les villages de paludiers
- Saillé, Clis, Quéniquen, Careil à Guérande
- Kervalet, Roffiat, Trégaté à Batz-sur-Mer
- Trescalan à La Turballe
- Boulay, Pendhué à Saint-Molf
- Kervarin, Kercabellec, Rostu, Penlô à Mesquer
- Kergéraud, Trélogo, Berzilbérin et Pont d'Armes à Assérac
Saillé
Escale à...
Clis, l'habitat traditionnel paludier cohabite avec les maisons nobiliaires rappelant l’existence de petites seigneuries locales : manoirs de Kerpondarm (15e-17e) et de Tuloc (17e-19e) et ruines du manoir de Kersalio (15e-18e). Autres édifices remarquables : la chapelle Sainte-Catherine d’Alexandrie (15e s.), la croix du Requer (13e s.) et la carrière de Tuloc (carrière de granite transformée en étang, rue des paludiers).
À quelques kilomètres, Quéniquen, où les maisons sont implantées à proximité immédiate des marais salants, sur des îlots rocheux ou sur les versants du coteau guérandais : d’où le nom de « colline blanche » donné au village. L’habitation n’étant pas possible au cœur des marais salants (trop humide), le village se construit en dehors en restant proche pour limiter les déplacements des paludiers.
Entre Guérande et La Baule, le village de Careil est situé sur un promontoire rocheux et domine les marais salants. Il était autrefois le siège d’une châtellenie comme en témoigne la présence d’un château. D’origine médiévale, ce dernier a fortement été remanié au 16e siècle et constitue l’un des plus beaux exemples de l’architecture Renaissance à Guérande. A voir aussi : la chapelle Saint-Matthieu (16e s.), le moulin « grosse-tête » (15e-19e s., propriété privée), les rangées d’habitat paludier.